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 CITY ¤ Ariel R. Cheschire

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MessageSujet: CITY ¤ Ariel R. Cheschire   CITY ¤ Ariel R. Cheschire EmptyMer 23 Oct - 19:30

✚ Nom : Cheschire. ✚ Prénom : Arielle River. ✚ Âge, date et lieu de naissance : 23 ans, née le 12 juillet 1989 à Paris. ✚ Statut : Libertine. ✚ Nationalité : Française et britannique. ✚ Métier/Études : Vendeuse. ✚ Groupe : I want to start over.


Cochez les préférences de votre personnage entre les [ ] par ce signe : ✔.

[ ✔ ] Été [ ✔ ] Appartement [ ] Hiver [ ✔ ] Fruit [ ✔ ]Mer [ ] Montagne [ ✔ ] Mensonge [ ] Sincérité [ ] Amour [ ] Romance [ ] Amitié [ ] Anonymat [ ] Chocolat [ ✔ ] Chat [ ] Vanille [ ✔ ] Nuit [ ] Jour [ ✔ ] Homme [ ✔ ] Cinéma [ ✔ ] Femme [ ] Ville [ ] Voiture [ ] Sucré [ ] Campagne [ ] Chien [ ] Portable [ ] Ordinateur [ ] Fidélité [ ] Anglais [ ] Espagnol [ ✔ ] Célébrité [ ✔ ] Moto [ ✔ ] Chaud [ ] Froid [ ] Infidélité [ ] Fast food [ ] Maison [ ] Avion [ ] Roman [ ✔ ] Film [ ✔ ] Boîte de nuit [ ] Légume [ ] Salé [ ✔ ] Tatouage

Quelle est pour vous la signification du mot "mensonge" ? ✚ Pour moi, un mensonge c'est quand on cache la vérité à quelqu'un. Je ne suis certainement pas un dictionnaire ambulant, mais je sais au moins ça. Un mensonge est considéré comme quelque chose de mal et ça peut être utilisé à bon ou à mauvais escient, c'est nous qui en décidons. Je sais d'expérience personnelle que ça nous aide souvent à nous sortir de situations délicates.

À quel moment avez-vous débuté à mentir ?/Quelles raisons vous poussent à ne pas mentir ? ✚ J'ai commencé à mentir à mes parents la première fois que j'ai prétendu aller chez une amie. Je suis en effet allée chez cette amie, mais je n'y suis pas restée, j'ai été faire la fête. C'est tellement mieux que la vraie vie. Ça m'a permit de m'échapper et ce n'était rien de trop grave, pour être honnête, même maintenant je sors pour faire la fête. J'ai du mentir à mes parents uniquement parce que je savais qu'ils ne voudraient pas si je leur disait la vérité.

Quelles ont été les conséquences de vos mensonges ?/Comment réagissez-vous face à des personnes vous mentant ? ✚ Première question pour les membres appartenant aux divers groupes du mensonge et deuxième question pour les sincères. Je me suis retrouvée bourrée chez mon amie, sinon il n'y a pas eu de conséquences. Je ne suis pas le genre de fille à avoir des remords quelconques, encore moins au niveau de mensonges. En fait, si, il y a eu des conséquences, mais bien plus tard. Un jour, j'ai dormi chez une de mes amies sans prévenir mes parents -en réalité, j'ai couché avec elle- et ils sont venus me chercher en catastrophe chez cette amie, parce qu'on partait en vacances une demi heure plus tard et qu'il ne fallait pas qu'on rate notre avion pour Manchester. Mon père roulait trop vite, ils ont eu un accident en percutant un con de camion-citerne, ça les a tué sur le coup. J'avais alors 17 ans, presque 18. J'ai été envoyée ici, à Manchester.
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MessageSujet: Re: CITY ¤ Ariel R. Cheschire   CITY ¤ Ariel R. Cheschire EmptyMer 23 Oct - 19:30

« Arielle, bouges-toi, on va être en retard ! » Ma meilleure amie, Zoey, est en train de s'impatienter dans le canapé de ma chambre. De mon côté, je suis en train de me maquiller devant le miroir que j'ai installé dans ma chambre. Il est grand, fait à peu près ma taille, et je peux grâce à lui admirer ma tenue, voir un peu l'effet que cela donne sur moi. Et ça donne très bien, en toute franchise. Ma robe bustier blanche me va à merveille, me donne des formes juste là où j'en ai besoin. Je termine de mettre mon mascara, puis met mes boucles d'oreilles, des plumes noires. Je mets mon collier avec un cœur, cadeau de Zo', justement. Elle me sourit, je lui rends son sourire. Je démêle sommairement ma crinière brune qui m'arrive au niveau de l'attache du soutien-gorge, dans mon dos. Je la laisse onduler à sa guise puis je met ma veste de cuir noire et mes ballerines. Je suis fin prête pour aller en soirée. Je descends les escaliers, mes parents sont partis au cinéma et je leur ai dit que je dormais chez Zoé et que je rentrerais par conséquent que le lendemain. Ils sont d'accord. Tant mieux.
Depuis ma naissance, je vis à Paris. Je n'ai jamais été une petite fille super sage et tout, loin de là, sans pour autant être le diable incarné. J'aime faire la fête, danser, rire. J'aime boire de l'alcool, sortir avec mes amis. Je suis une adolescente. Je pense que mes parents se doutent de quelque chose, mais ils ne disent rien. Certaines personnes disent que Paris c'est pourri, mais loin de là. En fait, ils se trompent. Paris, c'est la ville qui ne dort jamais à la française. Je n'ai jamais été à New York, c'est un peu l'idée que je me fais de cette ville. Il y a toujours, toujours quelqu'un avec nous. On est jamais seule, encore moins à quinze ans et quand on nous dit sans arrêt qu'on est jolie et qu'on peut briser autant de cœurs qu'on le veut. Ma mère est anglaise, mon père aussi, mais pour leur boulot, ils se sont installés en France. Mais je vais souvent à Manchester, en avion. Heureusement que mes parents ont les moyens. Mais je préférerais qu'ils m'emmènent genre à Londres, à New York. Mais on ne peut pas tout avoir.
Nous prenons le métro pour aller jusqu'aux Champs Élysée. La nuit commence à tomber, et j'ai déjà manger. Nous sommes les plus jeunes de notre groupe, mais ce n'est pas grave. Rapidement, Zoey retrouve quelques amis à elle et moi, dès que je repère Wade, je le rejoins. Je lui fais un sourire. Il est un peu plus vieux que moi, mais on s'entend bien et j'adore aller en soirée avec lui. C'est vraiment cool. D'ailleurs, la plupart du temps, quand les groupes se séparent, je m'arrange toujours pour être avec Wade. On va boire, encore et toujours, comme d'habitude. Mais j'aime cette vie de débauche, cette vie de fête, d'insouciance. C'est mon rôle, de faire la fête, en tant qu'adolescente. En tout cas, je le définis comme ça.

J'ai du mal à suivre le lycée, avec toutes ces soirées à « dormir » chez mes amies. Ce n'est pas mon genre, car j'essaie de me tenir, mais je me mets petit à petit à sécher. Je n'aime pas aller en cours, de moins en moins. L'école m'ennuie, ne m'intéresse pas, elle ne va me servir à rien dans ma vie. Je suis très heureuse comme je suis actuellement, de toute manière. Mes parents, heureusement pour moi, comprennent cela. Je m'entends bien avec eux malgré les mensonges que je leur sers pour mes soirées. Je suis sûre qu'ils le savent, ils ne sont pas idiots. Ils savent que quand je sors en étant habillée comme je ne sais quoi, c'est parce que je vais en boîte. Les videurs, ils disent rien. Ils s'en foutent. Les jeunes comme moi, c'est ce qui fait leur chiffre d'affaire, c'est bien connu. Surtout à Paris, surtout dans les quartiers où je vais.

C'est à une soirée où j'avais trop bu que par ma faute ma vie a prit un tournant traumatisant. Ça n'aurait pas du se passer comme cela. Cela n'aurait pas du avoir lieu, jamais. Ce n'était vraiment pas prévu. Ce jour là on avait été en boîte de nuit et j'avais un peu abusé des cocktails. Mais je refusais de m'arrêter, et je suis rentrée chez une fille qui avait un ou deux ans de plus que moi, et j'ai passé la nuit avec elle. Pas à dormir, je veux dire, hein. C'est là que j'ai découvert que j'aimais à peu près autant les hommes que les femmes en réalité. J'ai appelé mes parents pour qu'ils viennent me chercher, n'ayant pas ma voiture avec moi. J'avais alors vingt ans. Ils sont venus en se pressant sur le périph de Paris. Mon père roulait trop vite, beaucoup trop vite. Je vois les minutes passer. Dix, vingt, trente minutes de retard. Je ne sais pas ce qu'il se passe, je ne comprends que quand les flics appellent sur mon portable et me demandent d'aller à l'hôpital pour que les médecins me parlent. On m'annonce le décès de mes parents. Accident de voiture. Ils ont percuté un camion citerne qui a explosé sur le coup. Au bilan, trois morts. Dont mes parents, et le chauffeur. Je suis orpheline.



Si on m'avait dit quelques mois plus tôt que je me retrouverais orpheline, à Manchester, chez mes grand parents, les parents de ma mère, j'aurais rit au nez de la moindre personne qui m'a dit cela. Et pourtant, c'est la vérité. Je suis orpheline, mes parents sont morts sur le périphérique de Paris, l'année de mes vingt ans. Quelques jours plus tard, on m'a envoyée chez mes grands parents, me jugeant trop irresponsable pour rester seule ici. Je juge que c'est ma faute si mes parents sont morts. Si j'avais prit la peine de prendre ma voiture, si je ne les avais pas appelé à une demi heure de l'avion, alors mon père n'aurait pas roulé à cent trente sur ce putain de périphérique, et je continuerais à boire plus que de raison et à faire la fête à tout les soirs. Je continuerais à vivre, sans faire de cauchemars. Sans me rappeler que j'ai la mort de mes propres parents sur la conscience, de ces parents que j'aimais tant et qui étaient si compréhensifs. Quelque fois, je me dis que je ne suis qu'en vacances à Manchester, et je téléphone à mon ancien numéro. Et la sonnerie ainsi que la voix numérique et féminine me ramène à la réalité en m'annonçant que ce numéro n'est pas attribué. Que ma vie, en quelques sortes, ne m'est plus attribuée.

Mais si mes parents sont morts, j'ai bien conscience qu'à vingt ans, presque vingt-et-un, il est grand temps que je me prenne en main. Je fais des études de commerces, ce que j'avais commencé à Paris. Enfin, quand je vais à mes cours, s'entend. Je suis encore surprise qu'ils ne m'aient pas encore virée. Mais bon, ce n'est pas plus mal. Je vis encore aux crochets de mes grands parents mais ça ne les dérange pas, ils pensent que j'ai un trauma très important et que je souffre. Pendant un moment, ma grand-mère a essayé de m'envoyer voir un psy. J'ai refusé. Il faut que je continue ma vie. J'ai retrouvé Wade, il vit ici. On continue d'aller à des soirées ensemble, et il est la seule personne à parvenir à me faire tout oublier. Absolument tout. Il est la seule personne grâce à qui je peux oublier tout mes malheurs. Tant que je suis avec lui, tout ce qui compte, c'est qu'on s'amuse. Parfois, je couche avec lui, mais ça ne va pas plus loin. Et pourtant, je suis différente quand je ne suis pas avec lui, comme si sa présence éclipsait toute part sombre de moi-même.

Mais évidemment, comme toujours quand tout va bien, il y a toujours quelque chose pour tout pourrir. Quand Wade m'a proposé de passer chez lui pour passer la soirée en sa compagnie, j'ai sauté sur l'occasion de le voir quitte à annuler un ciné avec une nana qui était prévu depuis un moment. Je me suis donc préparée en me faisant jolie sans vraiment saisir pourquoi, puis je suis partie en ayant tout fermé. Quand j'ai trouvé Wade allongé dans sa cuisine, j'ai paniqué. Automatiquement, les larmes aux yeux, j'ai appelé les urgences. Ils ont fait venir une ambulance. Je pleurais, je m'inquiétais pour mon ami. Je ne voulais pas le perdre, il ne pouvait pas partir. C'était inconcevable. Ils ne m'ont pas laissée entrer dans l'ambulance, ce n'est qu'après que je me suis dit que j'aurais du dire que j'étais sa petite amie.

Je rends visite à Wade le plus souvent que je le peux. Je m'inquiète pour lui. Il est dans le coma, ne se réveille pas depuis plus d'un an. Je suis folle d'inquiétude. Je sors toujours faire la fête, mais le cœur n'y est pas. J'ai besoin de Wade, je m'en rends compte. J'évite de croiser Jules, sa sœur, mais quand je le vois se réveiller, automatiquement, j'appelle les médecins. Je suis celle qui l'a vue partir, puis revenir. Mais je dus partir pour ne pas croiser Jules, une fois de plus. Depuis, j'ai revu Wade et il est même sorti de l'hôpital. Je suis au courant qu'il a une maladie mais je préfère agir comme si de rien n'était, ou presque.
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