KIARAN ৩ I can do everything you need if you're the one for me.

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'est seule que je me réveillais dans mon lit, Alan étant partie plus tôt, enfin j'avais surtout un mal de tête phénoménale. Je sortis péniblement de mon lit, enfilait des vêtements afin de rejoindre la cuisine. J'aperçus le petit mot le petit mot de mon chéri et je ne peux m'empêcher de sourire, mais je fus bien vite rattraper par la douleur. Aussitôt je cherchais dans un tiroir un médicament et je tombais sur la notice qui indiquait que ce médicament était déconseiller en période de règles. Sans réfléchir, je m'apprêtais à l'avaler jusqu'à ce que je réalise que je ne les avais pas eut depuis un bon bout de temps. Réfléchissant, je cherchais la date et c'est avec effroi que je me rendis compte que j'aurais dû les avoir il avait deux bonnes semaines. Je retenais mes larmes et filait acheter un test de grossesse à la pharmacie du coin. Rapidement je rentrais chez moi, et larmes ruisselèrent sur mes joues alors que le résultat venait de s'afficher. Je restais quelques instants, pétrifier dans ma salle de bain jusqu'à ce que je trouve la force de me rendre chez Alan. Je sonnais, et il m'ouvrit, je ne pris même pas la peine de répondre à son geste et rentrait. Au moment où Alan ouvrit la bouche, j'éclatais de nouveau en sanglots, incapable de lui avouer la terrible nouvelle.

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a confusion et la peur empêchait mes paroles de franchir mes lèvres. Je ne savais pas comment annoncer cela à Alan, car je savais que cette nouvelle n'allait pas être très bien accueillit. J'étais terrifié par la réaction qu'il pourrait avoir et par ce qu'il allait ce passer par la suite tandis que cette petite vie grandissait en moi de plus en plus à chaque minute. Les sanglots diminuèrent en intensité lorsque je me blottis contre le jeune homme, me tenant fermement à lui, je le laissais m'emmener jusque sur le canapé. J'arrivais alors seulement à articuler entre deux sanglots :

- Non... Rien ne va aller...

Je me serrais une fois de plus contre moi et il réussi à mes rassurer bien que je n'arrivais toujours pas à trouver les mots pour lui dire. Dans ses bras, je posais mon visage dans son cou et je sentis mon souffle ralentir alors que mes joues était humides. Après quelques minutes plus calme, je caressais sa joue avant de trouver le courage de lui dire doucement :

- Je suis enceinte Alan..

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e me sentais mieux dans les bras d'Alan, rassurer et en sécurité mais lorsqu'il me relâcha je sentis toute la vulnérabilité revenir. Je savais qu'il ne réagirait pas très bien, et je le comprenais assez bien. J'avais été choquée au départ et il m'avait fallu du temps pour retrouver mes esprits et la réaction d'Alan était compréhensible. Bien que j’espérais qu'il ne serait pas trop dur avec cette nouvelle, et que nous pourrions en discuter calmement.

- Bas je suis en retard de deux semaines, et le test était positif..

Dis-je doucement en regardant Alan. J'essuyais les larmes sur mes joues et contrôlait ma respiration pour ne pas me remettre à pleurer.

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e vois qu'Alan panique tout autant que moi, et pourtant je me lève pour le rejoindre afin d'essayer de le rassurer. Je m'approche et prend sa main, avant de lui dire d'une voix douce :

-Hé Alan.. Ca va aller..

Je disais cela sans grande conviction parce que j'étais tout aussi effrayer que lui. Je connaissais les différentes options mais c'était encore trop tôt pour les dire à voix hautes. Je me collais de nouveau contre lui et restait silencieuse quelques instants, respirant son odeur. Puis je lui avouer d'une petite voix la seule explication que j'avais.

- Je ne pensais pas que c'était possible, mais il ce pourrait que ce soit à cause de mon changement de pilule...

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e me sentais mieux dans les bras d'Alan et tâchais d'y rester cette fois-ci. Tout mon esprit était embrouillé et la question de mon petit ami ne fit qu'accroître la pagaille qui ce trouvait dans ma tête. A ce moment précis je ne savais pas ce dont j'avais envie ni même ce que je serais capable de faire à cette petite vie en moi. Mais c'était une évidence même que je ne pouvais pas être mère, du moins pas maintenant, pas comme ça. Et les mots franchir simplement mes lèvres :

- Je suis pas prête à avoir un bébé...

De nouveaux les larmes obstruait ma vision et la peur me tétanisait, l'IVG paraissait être une intervention commune, mais c'était quelque chose dont je n'avais pas envie de faire l'expérience. Sauf que je ne voyais pas comment me sortir de ce pétrin autrement. Je ravalais mes sanglots, me tenant fermement contre Alan et réussit à lui demander malgré le tremblement dans ma voix :

- Et toi, tu veux quoi ?

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a réponse d'Alan n'était pas vraiment celle que j'attendais et je devais avouer que j'étais déçu bien que je pensais la même chose que lui. J'aurais simplement préférer qu'il me dise que ce n'était pas la meilleure solution, que l'on pourrait s'en sortir parce qu'après tout moi j'étais prête à avoir un enfant avec lui mais ce n'était juste pas le bon moment. Et je n'avais pas le droit de lui en vouloir parce qu'il avait raison. Pourtant je me détachais doucement de son étreinte et essuyait les larmes sur mes joues, tentant de lui faire un mince sourire.

- On a pas le choix alors.. Je dois avorter.

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a réaction d’Alan pourtant mignonne, ne fit pourtant que m’énerver davantage. Même si je savais que ce bébé n’était pas une bonne idée pour l’instant, je ne pouvais que me sentir mal à l’idée de le faire disparaitre aussi brutalement qu’il était arrivé. Mais je ne pouvais décidément pas mettre notre couple en péril, car un bébé non désiré ne ferait plus de dégâts qu’autre chose.

- Je veux pas qu’on déteste notre bébé. Alors ça ne sert à rien de dire ça pour me faire plaisir.

Lui répondis-je assez fermement. Je le regardais, et je réalisais finalement que je l’aimais trop pour lui faire ça, et je repris alors plus doucement, en fixant le sol.

- Donc je vais pas le garder alors que t’en veux pas ! Surtout si c’est pour te perdre au passage…

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e ne savais plus tellement quoi penser. J'essayais de croire qu'Alan était sincère mais je savais qu'il disait cela pour me faire plaisir alors qu'il pensait le contraire. Il ne voulait pas me faire de peine, mais il m'en faisait surement davantage en me mentant. C'était un choix bien trop difficile pour moi et le jeune homme n'y aidait pas vraiment. Je l'écoutais et ne pus empêcher le rire nerveux qui franchit mes lèvres quand je lui répondais :

- Ce que je sens ? Ce que je sens tout de suite, c'est que tu veux pas de ce bébé avec moi.

Je le regardais avant de m'assoir sur le canapé évitant son regard. Je n'aimais pas être comme ça avec lui, mais je ne savais plus vraiment où j'en étais.

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apidement Alan vint me rejoindre sur le canapé, et je ne protestais pas, incapable de le repousser parce que je n'avais pas envie d'être méchante avec lui et que je sens qu'il avait juste envie de faire les choses au mieux et de me réconforter. Je posais ma main sur son genoux et fixais toujours le sol. Je réfléchissais mais ne trouvais pas d'échappatoire à notre problème, me mordant nerveusement la lèvre. Puis je tournais mon visage vers Alan et lui dit dans un souffle :

- Je veux pas avoir de bébé maintenant, et toi non plus, n'est ce pas ?..

Il fallait être réaliste, même si ça faisait mal, on était pas prêt à avoir un enfant.

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es paroles d'Alan finisse de me rassurer et je me laisse aller contre lui. Je le regardais puis sourit en le voyant ce rapprocher. Je lui rendis tendrement son baiser, en caressant doucement sa joue.

- Je ne sais pas si j'en suis capable.. Il me faut encore du temps pour y réfléchir.

Je le regardais et me mordit la lèvre. J’espérais qu'il me suivrait quelque soit ma décision.

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'avais terriblement peur, mais les paroles d'Alan me rassurait. Je savais que je pouvais compter sur lui quoi qu'il ce passerait et ça me faisait du bien. Je n'avais jamais été enceinte et je ne savais pas vraiment ce qu'il allait ce passer, quelque soit ma décision et c'est ce qui me terrifiait le plus. Je me blottit dans ses bras et lui chuchotait :

- Merci Alan... Je t'aime.

Je me détachais ensuite un peu et le regardait, retenant les larmes qui emplissait mes yeux. Puis je me rapprochais pour l'embrasser amoureusement.

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