Kiaran ¤ If this love only exists in my dreams, don't wake me up...

P

our la St-Valentin, je n'avais jamais l'occasion de fêter cette journée, déjà parce que je n'avais pas de copain mais surtout parce que je n'en avais pas envie. Franchement cela n'avait aucune utilité à part de dépenser des sous pour qu'au final cela ce termine au lit. L'amour devait être au centre de toutes les attentions mais de mon côté c'était une toute autre motivation qui m'a pousser à me rendre chez Alan.

J'avais enfiler ma plus belle lingerie avant de mettre un long manteau pour me cacher. Après un petit tour en voiture j'arrivais chez le jeune homme et devant la porte, j'hésitais quelques instants avant de sonner. J'attendais et alors que la porte s'ouvrait, j'ouvrais mon manteau afin de dévoiler mon corps à demi-nue. Mais ce n'est pas sur lui que je tombais, ce fut sur une jeune fille encore moins vêtu que moi. J'étais gêner et par dessus tout, vexé. Je restais là à la regarder dans œil noir jusqu'à ce qu'Alan vienne m'accueillir. Le Wow que j'entendis aurait dus me flatter mais là j'étais loin d'avoir envie de recevoir de compliment de sa part. Je me recouvrais de nouveau, ne pouvant cacher ma contrariété lorsque je lui répondais :

- Je voulais te faire une surprise. Mais je vois que c'était pas la peine..

code by Mandy

A

lors là, il me prenait vraiment pour une idiote. Une fille ce promène à moitié nue chez lui, mais non, elle n'était pas avec lui. Franchement, il faudrait qu'il trouve une très bonne excuse pour que je crois qu'ils n'avaient rien fait ensemble. Mais bon après tout, nous avions seulement coucher ensemble, ce n'était pas comme si nous nous étions promis quoi que ce soit. Je me sentais vraiment mal à l'aise, et tenais mon manteau fortement contre moi, pour éviter de me dénuder davantage. J'étais ridicule et je ne comprenais même pas ce qui m'étais passer par la tête lorsque j'avais eu l'idée de venir ici. Mais par dessus tout, j'étais consterné qu'Alan me jette un tel mensonge à la figure.

- Bas non je comprends pas, puisqu'une fille est chez toi avec seulement une serviette. Donc dis plutôt que c'est toi qui a mieux à faire !

Lâchais-je froidement avant de lever les yeux ciel. Je n'avais plus qu'une envie : partir d'ici en vitesse.

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l n'y avait vraiment qu'Alan pour être capable de me faire passer de l'excitation à l'énervement aussi rapidement. Il m'exaspérait au plus au point, comme si j'allais croire que cette fille vivait avec lui, et qu'il n'y avait rien d'ambigue entre eux. Le pire, c'est que je me sentais ridicule rien que de penser à ça, car après tout, il ne me devait rien.

- Ouais c'est ça...

Puis mon regard ce posa sur sa main qui ce glissa dans la mienne, et malheureusement je ne pus m'empêcher d'apprécier ce contact. Mais ce fut de courte durer car aussitôt je l'enlevais et me tins fermement à mon manteau en me redirigeant vers la sortie.

- Non c'est bon, je vais pas vous déranger plus longtemps !

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D

e toute évidence Alan s'acharnait à me répéter la même chose, afin de me convaincre. Mais je ne pouvais me résoudre à le croire, et j'étais de plus en exaspérer, à tel point que je m'apprêtais à sortir de la villa du jeune homme. Et voilà qu'il me prenait par les sentiments, et là je ne pus plus résister. Je lâchais un soupir avant de me retourner vers Alan.

- Bon d'accord.

Au fond, j'étais rester, pas parce que je le croyais sur la présence de cette fille mais parce qu'il semblait sincère quand il me demandait de rester. Je mis mes mains dans mes poches et avec un sourire charmeur, je lui dis :

- Mais, ce que tu as vu tout à l'heure, tu peux l'oublier. Tu n'auras droit à rien.

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J

e serrais la main d'Alan jusqu'à ce que soit installés à ses côtés sur le canapé puis la lâchais doucement. Sa remarque me fit plaisir et je souris.

- C'était pourtant pour ça que j'étais venue au départ..

Assise, je lâchais mon manteau, dévoilant un minimum de ma peau, et j'appréciais son compliment, qui le gêna un peu. Je baissais la tête, essayant de cacher que mes joues avaient légèrement rougit.

- Merci... Je l'ai choisis pour toi.

Puis je relevais le visage vers lui, avec le même sourire que précédemment et me rapprochait de lui.

- Mais si tu es sage et que tu continue à être aussi gentil, je pourrais changer d'avis.

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P

lus proche de lui à présent, mon genoux frôlant le sien, je le regardait et sourit. Je retenais un petit rire avant de poser ma main sur sa jambe et de lui dire d'une façon charmeuse :

- Ca me tenterait bien, mais il faut dire que je ne suis déjà pas vraiment habillé à l'heure qu'il est..

Je sourit de nouveau, mais lorsqu'il reprit la parole pour me dire qu'il ne m'appréciais pas simplement pour mon corps, je me crispais. Aussitôt j'évitais son regard et laissais ma main revenir sur ma propre jambe. Cette révélation me gênait parce qu'elle semblait tout compliquer entre nous. Nous étions amis. Enfin des amis qui couchaient ensembles. Rien de plus. Et voilà que je me faisais encore des films. C'était un de mes rares amis, garçon en plus et je ne voulais pas tout gâcher avec mes pensés idiotes. Il ne me voyait pas simplement comme un objet sexuelle, je devrais plutôt en être contente. Et je ne sus pas quoi lui répondre d'autre, avec un sourire timide, qu'un simple :

- Merci..

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L

es paroles d'Alan ne cesse de me gêner davantage, mais je comprend mieux à présent ce qu'il souhaitait dire et j'arrive à me détendre de nouveau. Au fond cela me faisait plaisir qu'il me voit comme l'une de ses meilleures amies, et le baiser qu'il déposa sur ma joue ne manqua pas de me faire frissonner. Je lui souris avant de répondre à sa prochaine question, un peu surprise :

- Euh oui, un peu..

Puis voyant son air, je comprenait ses intentions et me reculais aussitôt pour me heurtais à l'autre bout du canapé. Je ris doucement, réalisant à quel point l'atmosphère avait basculer, et je me sentais mieux. Je tentais tout de même de l'en dissuader en bafouillant :

- Enfin non, pas vraiment. Non Alan, s'il te plait !

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C

omme je m'y attendais, Alan ce mit à me chatouiller et malgré mes nombreuses protestations il ne s'arrêta pas. Et alors que mes rire commencaient à me faire mal au ventre, je vis que le jeune homme semblait trouver sa particulièrement drôle. Rapidement je me retrouvais allongé avec lui au dessus de moi. Son corps aussi près du mien, ne pouvait me permettre de penser clairement.

- Ca t'amuse, hein ? Tu sais que c'est pas bien de profiter de mes faiblesses pour me tripoter !

Car oui, j'avais tenter de le repousser et au final, c'est moi qui en avait oublier ma tenue, me retrouvant à présent en sous-vêtements. Je passais l'une de mes main dans ses cheveux puis sur son cou et me mordit la lèvre, avant de reprendre :

- Maintenant que je suis bloquée et presque nue, que comptez vous faire de moi cher Monsieur Stevenson ?

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lan jouait avec moi, et je n'aimais pas ça parce que je savais que je n'avais pas le contrôle. Je pouvais facilement craquer et il savait comme faire, le plus énervant c'est qu'il en profitait. Je frissonnais à chaque contact de ses lèvres sur ma peau. L'une de mes main alla attraper son tee-shirt, que je remontais afin de faire courir mes doigts le long de son dos. Son visage de nouveau visible, je le regardais pendant quelques instants. Je ne voulais pas faire le premier pas mais j'avais follement envie de goûter ses lèvres.

- Je te déteste..

Et voilà, il gagnait encore une fois. J'avais pourtant le choix de le repousser, mais j'étais incapable de lui résister plus longtemps. Je me détestais d'être aussi vulnérable avec lui. Je lui j'étais un regard noir, et finalement je lui fis un petit sourire en coin avant de sceller mes lèvres aux siennes pour l'embrasser tendrement.

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lan me rendit mon baiser et je posais mes mains dans son cou tandis que je profitais du baiser. Et alors que je m'attendais à la suite, il m'y fin au baiser et ce sépara de moi a une vitesse que je ne n'eus même pas le temps de comprendre. Je me relevais sur les coudes et le regardait ahurit :

- T'es sérieux là, Alan ?

Puis je me laissait retomber en poussant un grognement. Ce n'était vraiment pas bien de sa part de me faire ésperer des trucs en sachant qu'il ne ce passerait rien, parce que moi j'en avais vraiment envie à présent. Je me levais alors, et finit d'enlever mon manteau avant de me réinstaller au coté d'Alan, la mine boudeuse. Je posais ma tête sur son épaule avant de l'engueuler :

- C'est vraiment pas sympa ce que tu fais ! Et puis t'façon, c'est moi qui te déteste le plus maintenant !

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lors que je montrais bien ma déception en prenant un air triste, les paroles d'Alan finirent par me rassurer et je retrouvais le sourire. Je frémis une nouvelle fois en sentant sa main sur moi, puis je croisais son regard qui voulait tout dire. Aussitôt, je quittais le canapé pour me mettre devant lui afin de m'installer à califourchon sur le jeune homme. Avec un sourire charmeur, je passais l'une de mes mains sur son torse avant de lui avouer :

- Je commençais presque à croire que tu ne voulais vraiment pas parce que tu n'avais pas aimé la dernière fois..

Je lui fis de nouveau un petit sourire, avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres.

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es paroles d'Alan me rassurait mais je ne savais pas vraiment comment les prendre. J'étais contente qu'il ait aimé, et d'autant plus en sachant qu'il ait eut le même sentiment de magie que moi. Sauf, que cela ne manquait pas de me faire peur, je me sentais mieux avec lui qu'avec personne d'autre et cela ne présageait rien de bon. La preuve, c'était vers lui que je m'étais tourné le premier ce soir. J'essayais de me dire que cela ne voulait rien dire, mais je sentais que tout semblait trop simple pour être réel. Incapable de lui répondre, surtout pour lui dire que j'avais vraiment apprécier faire l'amour avec lui, il valait certainement mieux que je ne dise rien. Alors je lui souriais, et caressait sa joue avant de l'embrasser passionnément. Je restais collé à lui, mes lèvres ne ce détachant plus des siennes. Malheureusement un bruit attira mon attention, et je rouvris les yeux pour apercevoir face à moi, la soi-disante colocataire d'Alan. Étant derrière lui, il ne comprit surement pas de suite mon expression gênée lorsque je quittais ses genoux, pour me rassoir auprès de lui et lâchant un :

- Et merde...

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